Le goût pour le dessin, Christophe Cointault le cultive depuis tout petit. « D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours dessiné. Au début, j’ai beaucoup appris en recopiant des bandes dessinées. J’étais l’artiste de la classe. J’adorais raconter des histoires à travers mes illustrations. » À l’heure où les premiers dessins animés japonais débarquent en France, le garçon jette son dévolu sur Dragon Ball : « Je connaissais l’histoire par cœur. Quand j’ai découvert la version papier, ça a été une révélation. Ça m’a beaucoup nourri. C’est le point de départ de tout, une des raisons pour lesquelles je fais du manga aujourd’hui. »
En 2013, le mangaka* sort le premier tome de Central yuniverse, en auto-édition. « J’avais commencé à publier des planches sur internet. J’ai appris à mettre un livre en page, trouvé un imprimeur, démarché les festivals pour vendre mes livres. Trois tomes de Central yuniverse sont sortis ainsi. »
Quatre ans plus tard, en 2017, Christophe Cointault signe avec Glénat, l’éditeur de Dragon Ball en France, la référence ultime pour notre auteur loirétain : « J’avais atteint mon objectif ! » Depuis, Christophe a publié deux autres séries de manga : Tinta run et Wind fighters dont le quatrième et dernier tome est sorti en janvier 2023. Il écrit sa nouvelle série : Eightfull, un manga sur l’amour père-fils et l’envie de s’en sortir, de se reconstruire par l’effort, avec le MMA** en toile de fond. « C’est une histoire plus mature, avec des personnages évoluant dans le monde réel, qui tranchera avec ce que j’ai fait jusqu’ici », commente Christophe qui espère que le premier tome sorte pour les Jeux de Paris 2024.
* auteur de mangas
** art martial